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Jean Foyer est actuellement chargé de recherche au CNRS. Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Toulouse et titulaire d’un DEA et d’un doctorat en sociologie de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL-Paris 3 Sorbonne Nouvelle), où il a enseigné en tant qu’ATER entre 2005 et 2007.
Sa thèse sur les controverses autour des biotechnologies au Mexique a reçu le Prix Le Monde de la recherche en 2009 (présentation de la thèse par Edgar Morin). En 2008-2009, il a été post-doctorant dans le cadre du programme ANR BioTEK puis, en 2010, de nouveau post-doctorant au sein du GSPR de l’EHESS où il a mené une enquête auprès de la communauté scientifique des nano-technologues d’Ile de France, dans le cadre du projet ANR Nano Innov.
Ses recherches au Mexique ont tout d’abord porté sur des objets comme les mouvements sociaux autochtones et environnementaux, sur les controverses autour de la bioprospection, des OGM ou sur les politiques de conservation de la biodiversité. Les rapports sociaux qu’entretiennent différentes population mexicaines (scientifiques, militants environnementaux, paysans, autochtones, pouvoirs publics… ) vis à vis du maïs constitue un de ces objets privilégiés.
Il a ensuite travaillé sur la gouvernance globale de l’environnement, notamment de la biodiversité et du climat. Sur cette dernière thématique, il a coordonné le projet Ecoverio qui a proposé une ethnographie collaborative du Sommet de la terre Rio+20 en 2012 et le projet Climacop qui a repris le même type de dispositif sur la conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Paris en décembre 2015.
Il a tout dernièrement participé au projet ANR IDAE sur l’institutionnalisation des agroécologies où il s’est intéressé aux politiques et aux savoirs de la viticulture biodynamique en France ainsi qu’aux relations à la nature que ces pratiques alternatives supposent.
Il vit actuellement au Panama où il envisage de mener des recherches de terrain sur les rapports à l’environnement (monitoring du changement climatique, protocoles bioculturels,…) des populations autochtones.
L’ensemble de ces objets alimente une réflexion plus théorique sur les liens entre savoirs, environnement et société et sur l’articulation entre globalisation et dépassement de la modernité.
Mots-clés : controverses socio techniques, biotechnologies, OGM et nanotechnologies ; agroécologie (biodynamie, permaculture, etc.); politiques rurales; mouvement socio-environnementaux; écologie et religions, écologie chamanique; événements transnationaux, diplomatie scientifique; savoirs traditionnels; gouvernance de la biodiversité et du climat.
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