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Augmenter la diversité génétique dans les programmes de sélection par l'utilisation de l'édition du génome
Depuis le 19e siècle, l’homme pratique l’amélioration des plantes pour créer de nouvelles variétés à partir de la diversité existante en croisant des plantes intéressantes et complémentaires. Si des progrès importants ont été réalisés, cette voie se heurte à trois limites : l’incompatibilité, l’imprécision et le temps. Il faut jusqu’à 10 ans pour obtenir une nouvelle variété et 20 ans pour des espèces pérennes. Réduire de moitié la durée nécessaire pour obtenir une variété végétale résistance à une maladie représente une économie de 5 ans d’utilisation des pesticides. Face à ce constat, revoir notre stratégie de sélection pour accroître la diversité des variétés de plantes et accompagner les transitions agroécologiques semblent indispensable. L’édition des génomes apporte de nouvelles réponses à la sélection classique ; faciliter les croisements interspécifiques, maîtrise des transferts de caractères, ou encore obtention plus rapide de lignées pures pour la mise en œuvre de croisement de sélection.
Le projet Divedit, coordonné par l’IRD, et dont l’UGA est partenaire à travers le CRJ, aux côtés du CIRAD, de l’INRAE et de l’entreprise Limagrain, poursuit trois objectifs principaux :
- Intégration de l’édition des génomes dans les schémas de sélection (WorkPackage1) ;
- Développement d’outils d’édition des génomes pour élargir la diversité d’espèces disponibles pour la sélection (WP2, 3 et 4) ;
- Évaluer l’impact de l’édition des génomes sur les parties prenantes impliquées dans la sélection végétale (WP 5).
Fabien Girard intervient dans le WP5 aux côtés d’économistes du GAEL pour étudier le rôle et l’impact de la propriété industrielle dans le domaine des plantes éditées.
Lien vers le site du projet
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